Qui ne devrait pas être président ?

KADIR GURCAN

Il serait dommage de ne pas aborder cette question populaire et réconfortante. En tant que l’un de mes voisins de colonne qui fait des affaires avec le palais, le pouvoir et l’État son exercice quotidien, j’ai senti que c’était un devoir. « Quel genre de président ? » Des questions comme Carp et leurs réponses, et les statistiques, les sondages d’opinion et les interviews de rue de troisième ordre qui les entourent, ont une courte durée de vie. Dépêche-toi. Ne tombons pas en disgrâce après le match pour parler du score et de l’arbitre.

Un léger changement dans la question « Qui ne devrait pas être président ? » Mettons-le en forme. Parce que dans ce cas, la voie est ouverte pour donner de la profondeur et de la couleur à la fois à l’acteur et au sujet. Le pouvoir tremble de peur qu’un acteur inattendu ne participe aux prochaines élections. Et si le dernier cheval qu’ils ont joué sur le six-ganyan était à bout de souffle à cinq minutes de la ligne d’arrivée ?

La désignation “Président” en tant que titre restait un hommage céleste au palais. Car même ceux qui l’appellent le système présidentiel n’ont pas pu s’habituer au terme « président ». Eh bien, des termes courants comme président du club de football, président du club, président de l’association des chauffeurs, maire, sont tombés un peu à la légère sur l’homme d’État basé au palais. De plus, il s’est placé parmi les autorités spirituelles anonymes du Moyen-Orient et des Balkans. Nous pouvons nous réjouir d’avance que le président nouvellement élu se débarrasse de ces titres et bureaux vides. Cette joie, selon lui, ne vaut que pour ceux qui entendent élire un « président ».

Il n’y a pas de parlement, l’opposition est la poignée de la porte extérieure, les ministres sont le chœur bruyant du palais, la sécurité intérieure et l’ordre public sont confiés à l’équipe irrégulière, et l’économie du pays est une fête pour les foyers. Lorsque vous vous immergez dans cet air, vous vous sentez piégé dans ce cadre étroit ; Le président, le président, le chef de la mafia, ou le despote ou tyran obsolète du Moyen-Orient… Il y a une image qui correspond à tous ces titres, et une base électorale qui votera pour eux. Une très grave tristesse s’est déjà emparée de ce passage. Car sans l’un, aucun des autres n’existera. Au cours des deux dernières décennies, après avoir accordé tant de titres au palais, Sa Sainteté s’est tournée vers les empereurs romains potelés et gros qui ne pouvaient pas bouger.

La question “Qui ne devrait pas l’être?” Si nous la changeons, nous obtenons une perspective large en éliminant à la fois le courtisan actuel et l’ancien président. Afin de prendre des risques dans une nouvelle aventure avec deux présidents fougueux qui ont fait le pays tel qu’il est, les capacités mentales doivent être réinitialisées. Cevdet Pacha a dit : “Rien n’est si stupide que d’essayer ce qui a fait ses preuves !” Rappelons-nous sa promesse afin que dans notre cas nous ne nous inquiétions pas de notre cohérence.

Le grand intellectuel ottoman Cevdet Pacha ne s’y serait pas trompé ! Bien que nous le pensions, le blogueur, très curieux d’être l’intellectuel théoricien du pouvoir actuel, insiste à mort pour jouer avec ces deux vieux amis. Il ne peut pas cacher à quel point il est ambitieux pour un dernier mürüvvet avec ses départs occasionnels. En raison de ses manquements à l’éthique professionnelle depuis une vingtaine d’années, il fait face à un grave problème de colonne vertébrale. Même si j’étais dans la soixantaine, je n’arrivais toujours pas à suivre les mouvements acrobatiques qu’il faisait à mi-chemin pour avoir l’air mignon et je frissonnai. Pour une raison quelconque, j’ai pensé aux artistes découragés qui se sont déversés pour les arts (!) dans mes dernières années. Ils s’ouvrent à mesure qu’ils vieillissent et deviennent plus notoires à mesure qu’ils s’ouvrent. Le blogueur a écrit la semaine dernière : « Le gouvernement a sorti un lapin d’un chapeau. L’opposition a été stupéfaite. » Il a de nouveau fait un clin d’œil au palais et à l’ancien président. Il doit savoir aussi bien que nous que ces deux lapins sont morts. S’il ne s’en rend pas compte, il est plus mal loti qu’on ne le pensait.

Je suis tout aussi fatigué que vous de la conversation entre l’ex-président et le blogueur qui remonte à ses années d’études en Angleterre. L’amitié personnelle et l’amour sont séparés, la question qui inquiète des millions de personnes, comme le sort du pays, en est une autre. Quand j’ai vu le communiqué de presse du président à la retraite, trompé par l’insistance de son ami théoricien, j’ai été ravi de voir à quel point j’estimais qu’il n’avait pas l’intégrité mentale pour retirer une nouvelle candidature. Vous savez que votre auteur n’a jamais donné une chance à l’ancien président, ni chez lui ni à l’étranger. J’ai toujours dit qu’un ex-responsable de la conservation ou une ex-première dame est plus digne de la présidence que de la jouer.

À l’heure actuelle, l’une des trois personnes qui ne devraient pas être président en Turquie est ce président à la retraite. Qui sont les deux autres ? L’un est le courtisan actuel. Aux dernières élections, son diplôme manquant a été toléré, cette fois le YSK devrait prendre ce détail au sérieux. Qui est le troisième ? Lui aussi est le pauvre ex-député du principal parti d’opposition qui a perdu son souffle dans les cinq premières minutes de la dernière élection. Avec quel visage a-t-il fait le tour du banc de l’opposition et dit : “Faites de moi votre candidat partenaire !” Il demande une candidature, c’est vraiment difficile à comprendre. Nous voulons croire que les partis d’opposition ont l’intégrité mentale pour se souvenir de rejeter ce qui a fait ses preuves !

Après le retrait des trois pom-pom girls, il ne reste plus grand-chose. Nous sommes en faveur de donner une chance à quiconque possède un diplôme universitaire et satisfait aux exigences minimales pour la présidence. Il faut insister sur l’exigence d’un diplôme universitaire, sinon on a vu ce qu’est devenu le pays entre les mains d’ignorants qui ne comprennent pas ce qu’ils lisent, comprennent mal ce qu’ils entendent, ou s’enlisent dans le parallèle. univers historique des livres de lycée. Ne commettons pas à nouveau la même erreur et ne faisons pas mal aux os de feu Cevdet Pacha.

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