MURAT OZTEKINE
exception faite Hollywood Les représentations d’Istanbul au cinéma se sont avérées problématiques. Cependant, le réalisateur George Miller place la barre assez “haute” cette fois-ci ! Dans “Trois mille ans d’attente” à Istanbul, le réalisateur australien de la célèbre série “Mad Max” raconte une histoire sous-optimale d’une “histoire de djinn”, caractérisée par des préjugés contre l’Orient et l’Empire ottoman. Fantastique Il signe le film. Au casting de l’œuvre, basée sur l’histoire de l’écrivain britannique AS Byatt ; Outre Idris Elba et Tilda Swinton, des noms turcs tels que Ece Yüksel, Zerrin Tekindor, Oğulcan Arman Uslu et Burcu Shadowdar jouent également.
VOYAGE « FANTASTIQUE » À ISTANBUL
Une femme nommée Alithea est une universitaire qui ne croit pas à la fantaisie. Mais à Istanbul, où il est venu à la conférence, il rencontre des êtres fantastiques, bien qu’il n’en croie pas ses yeux. Apportant à l’hôtel un objet en verre acheté au Grand Bazar, il tombe sur un gin noir. Alors qu’ils entament une conversation dans la chambre d’hôtel, il apprend que le génie, incapable de secouer la bouteille qui l’a emprisonné depuis trois mille ans, doit exaucer ses trois vœux pour être libéré. Mais la femme introvertie n’a aucun désir. Si tel est le cas, le génie tente de convaincre la femme en lui racontant ce qu’elle a vécu dans le passé.
Idris Elba et Tilda Swinton jouent dans le film…
COLORÉ MAIS FAUX
Le génie soi-disant emprisonné dans une bouteille dans le palais du prophète Suleiman s’est embarqué dans un voyage fantastique et absurde vers le palais ottoman. Il est tombé amoureux de Belkis, était dans le harem et s’est lié d’amitié avec une femme ottomane. Mais ni les sultans n’ont pu le sauver de la captivité, ni les concubines qui ont trouvé la bouteille… Des personnages fictifs sont également impliqués dans l’aventure, des représentations colorées mais fausses de palais ottomans sont réalisées. Enfin nous arrivons à l’Angleterre d’aujourd’hui…
Marais de l’orientalisme
Le réalisateur George Miller conduit sa voiture dans des endroits inconnus après les déserts de Mad Max. En essayant de regarder le conte de fées oriental classique sous un autre angle, il s’enlise dans l’orientalisme ! Des harems qui n’ont jamais existé, des représentations de sultans cruels, des personnages dépeints comme des “lapins” et des femmes ottomanes dont il faut avoir pitié… Tous ces éléments font du film une peinture orientaliste d’un artiste européen de troisième ordre le 19ème siècle a failli faire des rêves fous . Ce qui est étrange, c’est que malgré les siècles, on s’attend à ce que les acheteurs achètent ces “images” vulgaires. Plus étrange encore, un universitaire de “Turquie” a servi de conseiller historique au film !
Soldats ottomans représentés dans le film…
front idéologique sur le côté; L’intersection de la solitude d’une femme et d’un esprit piégé peut sembler intéressante sur papier, mais pas sur film. L’histoire plutôt ennuyeuse et la chimie d’Idris Elba et de Tilda Swinton ne le permettent pas.
Oui, il y a des moments drôles dans le film, bien que rarement. Pour le public turc, ce sera comme écouter le turc enfantin d’Elbe…
La cinématographie de l’œuvre est à marée… Le film, qui se déroule à Istanbul, n’a pas été tourné dans la ville ; Au lieu de cela, des mosquées sont ajoutées aux arrière-plans avec des effets CGI souriants. En d’autres termes, le film est bien loin du monde qu’il raconte cinématographiquement.
“Trois mille ans d’attente” est une œuvre statique qui n’est pas un film risible, mais révèle la vision biaisée inchangée de l’Occident sur l’Orient. Il a déjà fait l’objet de critiques dans de nombreux médias occidentaux…
AUTRES FILMS DE LA SEMAINE
> “Horoscopes”
> “Billet d’entrée au paradis”
> “Rêverie du temps lunaire”
> “peut”
> “Ne touchez pas la fille du Scrapper”
> “Peter von Kant”
LE PLUS REGARDÉ
> “Les aventures du chasseur de trésors et de la tablette d’émeraude” 16 000 579
> “Spider-Man : Pas de retour à la maison” 14 000 465
> “Les Minions 2” 11 165
> “Ennemi à la maison : le début” 9 374
Cette semaine au cinéma : l’horreur des hauteurs
Le film sud-coréen “Emergency Landing”, dont le scénario a été écrit avant le début de la pandémie, se concentre sur le marché de la vie dans un avion qui a propagé le virus. Travailler avec une forte dose de tension nous rappelle les sentiments de quarantaine oubliés.
Amusement de cinéma en plein air la semaine dernière
Au cours de la dernière semaine d’Akasya Open Air Cinema, les films “Judy”, “Minari” et “Top Gun : Maverick” seront projetés à l’écran, tandis que des performances de DJ en direct se poursuivront certains jours.
Étiquettes : films, films, films qui sortent, ce qu’il y a à l’écran,